Le premier apprentissage (de la voie d’éveil) est la discipline. Le deuxième est l’expérience profonde, le troisième est l’apprentissage de la compréhension.

La discipline est discipline de vie. On entend par là cultiver les circonstances qui sont propices à l’entraînement à la présence, qui sont propices à l’attention sans saisie. La discipline de vie cultive des comportements sains et évite les comportements malsains. Ça n’est pas confessionnel. La notion de bon, de mauvais, de sain, de malsain, ne vient pas de commandements divins, de commandements humains, d’arguments d’autorité quels qu’ils soient. Bon et mauvais sont à envisager dans une perspective thérapeutique, une perspective médicale. Au niveau physique, médical, il est clair qu’il y a des comportements sains, qui favorisent la santé, et des comportements pathogènes, qui engendrent des pathologies. Ça n’est pas de l’ordre d’une croyance ou d’un argument d’autorité, mais une question d’harmonie ou de dysharmonie. Il y a des comportements harmonieux, qui amènent la santé, et dans la santé le bien-être et des comportements dis-harmonieux, qui amènent des déséquilibres, des pathologies : maladie, et, dans la maladie, mal-être et malaise, souffrance.

Questions posées :

  • Comment pouvez-vous nous encourager à enseigner aux enfants cette éthique naturelle ?
  • Est-ce que la simple pratique de la méditation nous fait obtenir un regard empathique sur le monde ?
  • Est-ce que cette éthique de santé est intrinsèque à la pratique de la méditation ?
  • Lorsque l’on ressent de l’empathie pour autrui, comment gérer la colère due à une situation d’injustice que l’autre vit ?

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